Fable, l'habit de misère,
Inspiré de l'histoire vraie de Sami Nouri réfugier afghan arrivé en france à l'âge de 14 ans
devenu grand couturier,
que je félicite de sa belle réussite,
à qui je m'excuse d'avoir pris en exemple son parcours « sans en connaître rien de plus » pour faire passer mon message,
et dénoncer les agissements et propos de certain de mes concitoyens
en espérant qu'il n'en a pas trop souffert.
Débarqué un jour sur un quai de gare,
A Tours, pauvre hère sans papier, hagard,
Sale, étranger, anonyme en guenille,
Ma fois qui était'il ? D'où venait'il ?
Et le bon gaulois fier dans ses braies,
Et le paysan avec son béret,
Et le notable bourgeois en cravate,
Petits retraités aussi en savate,
Et ce porteur de marque en basket,
Et ce dormeur aux pieds froids en chaussettes,
Et ce méridional gourmette en or,
Aux bottes de caoutchouc le pécore,
L'un devant sa télé en charentaise,
L'autre dans son slip kangourou à l'aise,
Et en jogging, sportif buveur de bière,
Au nom de leur morts, costume de pierre,
Tous ces braves en habit du dimanche,
Aux flots l'auraient jeté d'un tour de manche,
Heureusement qu'en mon pays de France,
Pour tous l'égalité n'est pas errance,
Alors, grandit le petit réfugier,
Devenu homme, français, grand couturier,
Il portera la mode de Paris,
Qui était'il ? Son nom Sami Nouri,
Souvenez vous en, vous au cœur aigris,
A l'isoloir la vie n'a pas de prix,
Et si vous jalousez dans vos marcels,
L'histoire vraie fait la fable plus belle,
Que toujours l'habit ne fait pas le moine,
Que sous la ronce pousse la pivoine,
Vos chevaux de courses cachent l'iguane,
Et leurs sacs de blé passent les douanes,
Ainsi aux hommes l'habit de misère
Inspiré de l'histoire vraie de Sami Nouri réfugier afghan arrivé en france à l'âge de 14 ans
devenu grand couturier,
que je félicite de sa belle réussite,
à qui je m'excuse d'avoir pris en exemple son parcours « sans en connaître rien de plus » pour faire passer mon message,
et dénoncer les agissements et propos de certain de mes concitoyens
en espérant qu'il n'en a pas trop souffert.
Débarqué un jour sur un quai de gare,
A Tours, pauvre hère sans papier, hagard,
Sale, étranger, anonyme en guenille,
Ma fois qui était'il ? D'où venait'il ?
Et le bon gaulois fier dans ses braies,
Et le paysan avec son béret,
Et le notable bourgeois en cravate,
Petits retraités aussi en savate,
Et ce porteur de marque en basket,
Et ce dormeur aux pieds froids en chaussettes,
Et ce méridional gourmette en or,
Aux bottes de caoutchouc le pécore,
L'un devant sa télé en charentaise,
L'autre dans son slip kangourou à l'aise,
Et en jogging, sportif buveur de bière,
Au nom de leur morts, costume de pierre,
Tous ces braves en habit du dimanche,
Aux flots l'auraient jeté d'un tour de manche,
Heureusement qu'en mon pays de France,
Pour tous l'égalité n'est pas errance,
Alors, grandit le petit réfugier,
Devenu homme, français, grand couturier,
Il portera la mode de Paris,
Qui était'il ? Son nom Sami Nouri,
Souvenez vous en, vous au cœur aigris,
A l'isoloir la vie n'a pas de prix,
Et si vous jalousez dans vos marcels,
L'histoire vraie fait la fable plus belle,
Que toujours l'habit ne fait pas le moine,
Que sous la ronce pousse la pivoine,
Vos chevaux de courses cachent l'iguane,
Et leurs sacs de blé passent les douanes,
Ainsi aux hommes l'habit de misère
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