JOCKAIRE. TYNA. REVERLUNAIRE. KANDINSKY. LILASYS
Te souviens-tu ?
Te souviens-tu, la lune pâle à travers les nues ?
Soirs, où serine l'hirondelle aux belles de nuit,
Exhalant les jardins de fleurs éveillées à l'ennui,
Elles courtisent d'un crêpe de pudeur, la toile nue.
Te souviens-tu de mots inutiles remplissant l'onde pâle d'avant matin?
Croyais-tu déjà à nos promesses, nos jeux, nos promenades,
Quand sous les saules, nous pleurions sur la dernière balade,
Tes yeux dans les miens, mais ton esprit dans les jasmins?
Te souviens-tu, l'aube radiale, accostée en sourdine?
Ce début de matin, le soleil ébauche son halo,
Au delà l'horizon, vêtir les vagues parties au galop,
L'écume en napperons de dentelles ou mousseline.
Te souviens-tu des broderies que nous montra l'aurore aux cheveux d'or?
Des camaïeux changeants, des couleurs mêlées à nos corps enlacés?
Mes yeux garderont ces images, gravées dans mes paupières jusqu'à la mort,
Et j'ai l'espoir que ta mémoire a, comme une douce plume, tracé ces beautés...
JOCKAIRE/LILASYS
Le chemin du destin
Sous la pluie en arrosoir, le déluge, faisait des siennes,
Sur son rocking chair, chocolat chaud et pensées,
Elle écrivait au silence sourd à toutes les idées,
Des perles du temps, en collier, sur les persiennes.
Suivant des yeux les petits rus qui serpentaient
Couraient, se poursuivaient laissant une trace éphémère
Comme une écharpe de dentelle brillant de mille éclats lumière
Son esprit s'enfuyait, dans ses souvenirs, se perdait...
Elle se dépouillait entre le présent et la douce aventure
De ces jadis balayés par un haussement de galons
Toutes ces images au fond d'oeil, au clair la chanson
Celle marquée au fer chaud que nulle eau nait signature
Tandis que cessait la pluie sur ces souvenirs du passé
Elle espérait connaitre enfin un bonheur sans pareil
Elle accrocha sur son corsage une fleur de tissu brodé ,
Le destin lui montrait le chemin , sous le soleil ,,,
TYNA/LILASYS
Les ors de la berge
Si de tes yeux d'azur, j'avais à ciseler
Leur sublime beauté, je graverai la gemme,
Comme un soleil de mai, blondit encor le lemme
De chaque épis encor, de ses airs bosseler,
Si de ta main douce se dessinait le ciel,
La magie de tes lèvres alloue, les grains de sable
Coquetés sur ma joue, Ô matin, présage
Le rêve se pose sur les rives du Sahel.
Oui, le soleil ma douce aux ors de cette berge
Qui font tout l'opium de ce fleuve régent
Dessine mon amour en un sillon d'argent
Comme son long métal, fleure ce lit de serge,
Et ce globe d'onyx, confident des amours,
Accroche des brillants, telles perles de pluie,
A nos cheveux platine, le vil âge de suie,
Le beau temps se soumet, à toi mon troubadour...
REVEURLUNAIRE/LILASYS
Amitié enfantine
D'une malle en mal de souvenir
Où se contait rires d'enfance
Des bracelets, jeux à finir
Lettre en douce correspondance
Je me souviens la clef du trésor,
Là, où on cachait nos confidences,
Marguerites effeuillées, coeur d'or,
Où on rêvassait de jouer la danse,
Tel un coffre à déterrer
Renaît un jour une présence
Tel un ami prêt à braver
Histoire et sort imaginaire
Vois-tu encore l' île du bonheur?
Quand volaient des avions en classe,
Curieux de tout en explorateurs,
Creusaient des trous avec audace.
D'insouciance, s'aventurer
Parmi dragons, lutins et monstres
Nos cœurs, d'effroi, se pétrifier
Et du danger, en faire montre
L'heure de raconter des feuilletons,
En chevaliers, on avait la victoire!
Les culottes courtes et les jupons,
Nous étions les enfants de la gloire ...
KANDINSKY/LILASYS
Te souviens-tu ?
Te souviens-tu, la lune pâle à travers les nues ?
Soirs, où serine l'hirondelle aux belles de nuit,
Exhalant les jardins de fleurs éveillées à l'ennui,
Elles courtisent d'un crêpe de pudeur, la toile nue.
Te souviens-tu de mots inutiles remplissant l'onde pâle d'avant matin?
Croyais-tu déjà à nos promesses, nos jeux, nos promenades,
Quand sous les saules, nous pleurions sur la dernière balade,
Tes yeux dans les miens, mais ton esprit dans les jasmins?
Te souviens-tu, l'aube radiale, accostée en sourdine?
Ce début de matin, le soleil ébauche son halo,
Au delà l'horizon, vêtir les vagues parties au galop,
L'écume en napperons de dentelles ou mousseline.
Te souviens-tu des broderies que nous montra l'aurore aux cheveux d'or?
Des camaïeux changeants, des couleurs mêlées à nos corps enlacés?
Mes yeux garderont ces images, gravées dans mes paupières jusqu'à la mort,
Et j'ai l'espoir que ta mémoire a, comme une douce plume, tracé ces beautés...
JOCKAIRE/LILASYS
Le chemin du destin
Sous la pluie en arrosoir, le déluge, faisait des siennes,
Sur son rocking chair, chocolat chaud et pensées,
Elle écrivait au silence sourd à toutes les idées,
Des perles du temps, en collier, sur les persiennes.
Suivant des yeux les petits rus qui serpentaient
Couraient, se poursuivaient laissant une trace éphémère
Comme une écharpe de dentelle brillant de mille éclats lumière
Son esprit s'enfuyait, dans ses souvenirs, se perdait...
Elle se dépouillait entre le présent et la douce aventure
De ces jadis balayés par un haussement de galons
Toutes ces images au fond d'oeil, au clair la chanson
Celle marquée au fer chaud que nulle eau nait signature
Tandis que cessait la pluie sur ces souvenirs du passé
Elle espérait connaitre enfin un bonheur sans pareil
Elle accrocha sur son corsage une fleur de tissu brodé ,
Le destin lui montrait le chemin , sous le soleil ,,,
TYNA/LILASYS
Les ors de la berge
Si de tes yeux d'azur, j'avais à ciseler
Leur sublime beauté, je graverai la gemme,
Comme un soleil de mai, blondit encor le lemme
De chaque épis encor, de ses airs bosseler,
Si de ta main douce se dessinait le ciel,
La magie de tes lèvres alloue, les grains de sable
Coquetés sur ma joue, Ô matin, présage
Le rêve se pose sur les rives du Sahel.
Oui, le soleil ma douce aux ors de cette berge
Qui font tout l'opium de ce fleuve régent
Dessine mon amour en un sillon d'argent
Comme son long métal, fleure ce lit de serge,
Et ce globe d'onyx, confident des amours,
Accroche des brillants, telles perles de pluie,
A nos cheveux platine, le vil âge de suie,
Le beau temps se soumet, à toi mon troubadour...
REVEURLUNAIRE/LILASYS
Amitié enfantine
D'une malle en mal de souvenir
Où se contait rires d'enfance
Des bracelets, jeux à finir
Lettre en douce correspondance
Je me souviens la clef du trésor,
Là, où on cachait nos confidences,
Marguerites effeuillées, coeur d'or,
Où on rêvassait de jouer la danse,
Tel un coffre à déterrer
Renaît un jour une présence
Tel un ami prêt à braver
Histoire et sort imaginaire
Vois-tu encore l' île du bonheur?
Quand volaient des avions en classe,
Curieux de tout en explorateurs,
Creusaient des trous avec audace.
D'insouciance, s'aventurer
Parmi dragons, lutins et monstres
Nos cœurs, d'effroi, se pétrifier
Et du danger, en faire montre
L'heure de raconter des feuilletons,
En chevaliers, on avait la victoire!
Les culottes courtes et les jupons,
Nous étions les enfants de la gloire ...
KANDINSKY/LILASYS
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